Intervenant travaillant à Dans la rue depuis 25 ans, il nous raconte des histoires inspirantes
« Dans ces moments, nous sommes toujours là pour en discuter avec eux. Peut-être parce que je suis curé en plus d’être intervenant de première ligne, ils sont venus vers moi pour me demander si je pouvais faire une cérémonie en l’honneur de leur ami.
J’ai tout de suite accepté et, depuis, c’est un rituel lorsque ces tragédies arrivent.
« Les jeunes que j’aide vivent beaucoup de deuils. C’est une réalité de la vie dans la rue. Ils perdent beaucoup d’amis et de connaissances par surdoses ou suicides. »
Si vous voulez aider les jeunes sans-abri à voir plus loin, nous avons besoin de vous!
Nous nous installons dans la cafétéria du Centre de jour et nous prenons un moment pour honorer l’être cher qu’ils ont perdu. Ils se sentent accompagnés dans leur deuil. Il s’agit souvent de jeunes qui fréquentaient nos services, alors ça permet à tout le monde de dire un dernier au revoir.
C’est aussi un moyen de faire de la prévention et de montrer qu’ils peuvent toujours venir nous parler de suicide et de consommation.
Je me souviens, quand j’ai commencé à travailler à Dans la rue, Pops m’a dit : “Nous ne sommes pas ici pour parler de Dieu. Tu verras que ta foi, tu vas la vivre tous les jours à travers l’aide que tu donnes aux jeunes.” Il avait raison. Mon travail en tant qu’intervenant est essentiel et il fait une différence dans la société. »