Des chiffres préoccupants
Dans la rue connait très bien le risque d’itinérance des jeunes à leur sortie de la DPJ à 18 ans car près de la moitié des jeunes qui bénéficient de nos services et programmes ont vécu au moins un placement à la DPJ. Les statistiques sont parlantes: un·e jeune sur trois est à risque de connaître une période d’itinérance dans les trois années suivant cette transition. Il est donc urgent d’agir pour inverser cette tendance.
Travailler en équipe pour contrer le basculement des jeunes dans l’itinérance
Les ministres Carmant et Rouleau mettent leurs efforts en commun pour élargir l’accès au logement pour les jeunes de la DPJ. Notamment, grâce au programme de supplément au logement (PSL) destiné aux jeunes les plus à risque de basculer dans l’itinérance. Mais prévenir l’itinérance des jeunes va bien au-delà d’un toit sur la tête. Un accompagnement psychosocial est essentiel.
C’est la raison pour laquelle l’expertise des organismes spécialisés en prévention de l’itinérance jeunesse est sollicitée pour travailler aux côtés du gouvernement. Dans la rue fera sa part et participera aux efforts pour bouger les lignes de l’itinérance jeunesse. Depuis plus de 35 ans, Dans la rue prône l’importance de la prévention par la mise en place de solutions concrètes, comme des programmes d’accompagnement post-placement jusqu’à 25 ans, pour offrir aux jeunes un chemin vers l’autonomie.