Karine, une relation d’exception avec Pops
Karine, que l’on surnommait Schtroumpfette dans ses années d’itinérance, a trouvé refuge chez Dans la rue après avoir quitté son domicile à l’âge de 13 ans. La rencontre avec Pops en 1990 a marqué un tournant dans sa vie : elle a découvert un lieu où elle pouvait non seulement se nourrir, mais aussi trouver le réconfort et le soutien dont elle avait désespérément besoin. Inspirée par l’esprit altruiste de Pops, Karine a trouvé un sens à sa vie en travaillant pour Dans la rue, déclarant avec émotion : « Pops, c’est devenu comme un père. Je continue son beau travail. Je pense qu’il serait vraiment fier de me voir ici. »
Karine rencontre un amoureux qui l’aide à sortir de la rue et de la toxicomanie. Elle fait un sevrage et donne naissance à sa première fille en 2000. Cet événement améliore grandement sa vie : aujourd’hui, elle est « clean » depuis 24 ans. Son emploi à la cafétéria du Centre de jour va au-delà du travail : « Je n’ai jamais autant voulu une job de toute ma vie! Dire que j’étais une fille de la rue avant, et là, je me retrouve de l’autre côté du comptoir à la cafétéria. Je me sens vraiment chez nous et à ma place ici. Ça me fait du bien d’aider ces jeunes-là, comme Pops l’a fait pour moi. »
Écoutez le témoignage inspirant de Karine (en français seulement)
Megan, vivre la rue de la Colombie-Britannique au Québec
Originaire de Colombie-Britannique, Megan fugue pour la première fois à l’âge de 14 ans. L’année suivante, elle suit un ami au Québec, où elle s’installe définitivement à l’âge de 16 ans.
De 16 à 22 ans, elle vit dans la précarité et fréquente régulièrement le Centre de jour de Dans la rue pour obtenir de l’aide. À 22 ans, après une cure de désintoxication, elle se tourne vers Dans la rue pour participer au programme d’employabilité et travailler à la cafétéria du Centre de jour.
« À Dans la rue, on t’aide à te créer un réseau de soutien. »
Encouragée par l’équipe, elle suit un programme professionnel de cuisine, obtient son diplôme d’études secondaires et poursuit un baccalauréat en sciences humaines à l’Université Concordia.
Megan souligne : « Pour s’en sortir, il faut une stabilité et une communauté qui te soutient et sur laquelle tu peux compter. Pour moi, cette communauté, c’est Dans la rue. »